Une bonne coupe pour bien démarrer l’année !

La vigne est une liane et si on ne la discipline pas elle a tendance à s’exprimer vivement. Mais pourquoi ne pas la laisser évoluer librement et s’épanouir sans contraintes ?

Tout d’abord la taille permet de canaliser la vigueur de la vigne, et d’orienter ainsi l’énergie de cette dernière vers la production de raisin. La diminution de la vigueur permet également de réduire la pression phytosanitaire (pour faire simple de diminuer la pression des maladies).
A noter qu’avec la mécanisation des vignobles, la taille et le palissage (c’est à dire la mise sur fil des vignes) facilitent également le passage des machines agricoles.

Comment l’homme, enfin le vigneron, a-t-il découvert les bienfaits de la taille sur la vigne ?

Chèvre ou Âne, c’est l’animal qui a éclairé l’homme !

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Une légende bourguignonne raconte qu’il y a bien longtemps, les viticulteurs avaient remarqué que les sarments broutés l’hiver par les chèvres donnaient une meilleure récolte l’année suivante. Ainsi serait née l’idée de tailler la vigne !

Une autre légende associerait l’origine de la taille qualitative de la vigne aux ânes, enfin plus précisément à l’âne de Saint Martin en Touraine ou Saint Vincent dans le Bugey. En effet, en allant rejoindre une abbaye, Saint Martin aurait traversé les vignes non taillées des moines. Elles produisaient alors des petits raisins acides qui donnaient du vin aigre et déséquilibré. Un jour, Saint Martin, pour faire une pause, attacha l’âne à un piquet qui soutenait un pied de vigne. Le Saint s’endormit et l’âne affamé brouta toute la vigne qu’il pouvait atteindre. A l’heure de la vendange, les moines furent surpris par la quantité et la qualité des grappes de raisins produites sur les pieds grignotés par l’âne. Depuis ce temps, la vigne se taille court, et tous les ânes s’appellent Martin.